Les fleurs font le mur

Songmics

En jouant la verticalité, on peut métamorphoser son balcon en un véritable petit éden.

L’engouement pour les murs végétaux a remis au goût du jour les potées suspendues, treillages et autres ruses pour libérer l’espace qu sol. Au balcon ou sur une terrasse, on profitera ainsi, aux beaux jours, d’un jardin de poche pratique et varié. Côté végétaux, on ne se limite plus aux géraniums. Plantes aromatiques, fraisiers, tomates et fleurs de toutes sortes jouent les acrobates au balcon.

Aménager l’espace

Évidemment, on ne manquera pas d’installer des jardinières sur les balustrades, mais pas seulement…

Pour gagner plus de place et hauteur, l’idéal est de fixer des treillis en bois ou en métal solidement sur un ou plusieurs murs. Vous pouvez aussi équiper la moitié supérieure d’un mur de plusieurs barres de fixation, à la manière de tringles à rideaux. De cette façon , vous pourrez accrocher des jardinières et des pots en plastique ou en zinc.

Au toit du balcon, fixez des crochets qui porteront les suspensions.

  • Composez votre mur

Disposez les plantes les plus volumineuses dans des bacs posés au sol, au bas de votre « mur végétal ». ainsi, elles récolteront à leur profit l’eau d’arrosage qui pourrait s’en écouler. Suspendez les pots et plantes de votre choix en fonction de leur étalement, de leurs besoins en eau et aussi des éventuelles récoltes. Soyez attentif à ce que chaque pot soit bien fixé et ne risque pas de chuter lors de coups de vent.

  • Arrosez sans excès

Si vous installez de nombreux pots, prévoyez plutôt un arrosage au goutte-à-goutte. Veillez à déplacer de temps en temps les goutteurs pour que l’eau ne file pas trop vite en s’infiltrant toujours au même endroit? Sinon, procurez-vous un arrosoir à long bec fin ou fixez une canne d’arrosage au bout de votre tuyau pour atteindre sans difficulté les potées en hauteur.

Des plantes idéales à suspendre

  • Le pétunia F1 Picobella

Moins gourmand en eau que les variétés à grandes fleurs ou que les surfinias, ce pétunia est plus facile à cultiver et résiste mieux à la chaleur. C’est une forme à port droit se couvrant d’une multitude de petites fleurs roses, blanches, rouges… qui dissimulent vite les sacs et supports.

  • La primevère du Cap

Semblable à des papillons, les grappes de fleurs bleu lavande du Streptocarpus saxorum survolent un feuillage charnu résistant à la sécheresse et aux oublis d’arrosage. Sa silhouette évasée, et un peu retombante, sied aux suspensions. On peut la cultiver à l’intérieur.

  • Le Lewisia ‘Elise’

Cette plante de rocaille pousse à l’origine le long des falaises des montagnes rocheuses. Avec son feuillage de plante grasse, elle résiste bien à la sécheresse, s’insère dans de petits espaces et offre des fleurs originales. Attendez que le terreau s’assèche en surface avant d’arroser.

  • Le fraisier ‘Toscana’

Il produit des fruits rouges abondants et délicieux, précédés de grosses fleurs rose vif, constamment renouvelées, également portés par les tiges secondaires retombantes. Néanmoins, il lui faut un pot assez gros et des apports d’engrais bios pour améliorer la saveur et le rendement.

  • La tomate cerise F1 ‘Tumbler’

Elle forme un petit plant compact qu’il est inutile de tuteurer et qui produit, de façon précoces, des grappes de 12 à 15 fruits rouges sucrés de 3 cm de diamètre environ. Avec des apports d’engrais bios et des arrosages réguliers, vous pouvez obtenir jusqu’à 2 ou 3 kg par pied.

  • La menthe indienne

C’est une sarriette – Satureja douglasii– au parfum de menthe qu’il faut éviter de trop arroser. Ses petites fleurs blanches sont mellifères et ses longues tiges retombent joliment. on utilise ses feuilles fraîches dans les taboulés, tisanes et mojitos… Elle ne résiste pas au gel.